Section 3.5 French - PETIT NOMBRE ET LE TOURNOI DE BASKETBALL
Écrit par: Veselin Jungic et Mark MacLean
Illustrateur: Jean-Paul Csuka
Traduction française: Audrey Venner
Petit Nombre est un jeune garçon qui fait beaucoup de bêtises. Il vit dans une grande ville avec sa mère et sa sœur aînée Nombre Parfait. Deux fois par semaine, après l’école, il va avec ses amis au Centre d’amitié autochtone.
Là , les garçons ont d’abord une collation, puis ils font des mathématiques pendant une demi-heure. Parfois, ils font de l’algèbre dans leurs cahiers, mais en général ils jouent à des jeux de maths.
Le jeu préféré de Petit Nombre est « Set ». Il aime trouver les modèles plus vite que tout le monde !
Ce que les garçons aiment le plus, c’est de jouer au basketball dans le gymnase du centre. Il y a quatre paniers de basketball dans le gymnase, ce qui permet à chaque groupe de joueurs d’utiliser une fraction du terrain.
Petit Nombre est le plus petit de son groupe, mais il est très rapide. Il travaille dur pour être un aussi bon joueur que son meilleur ami Grand Cercle, qui est le plus grand joueur de l’équipe.
Un grand tournoi de basketball aura lieu pendant la Journée Nationale des Autochtones et les garçons veulent y participer. Chaque équipe doit avoir six joueurs, mais seulement trois joueurs peuvent être sur le terrain à la fois. Il n’y a que cinq garçons dans le groupe d’amis de Petit Nombre.
Les garçons commencent à parler de qui pourrait devenir leur sixième joueur. Grand Cercle dit : « On a besoin de quelqu’un de grand, rapide et qui tire bien ! » Tous les garçons sont d’accord, mais ils ne peuvent penser à personne qui pourrait rejoindre leur équipe.
Quand Petit Nombre rentre à la maison, sa mère remarque qu’il est plus calme que d’habitude. « Que s’est-il passé ? » demande-t-elle. Après avoir écouté l’explication de Petit Nombre, maman sourit : « Doué ? Grand ? Rapide ? Et qui tire bien ? Je pense qu’on connait tous les deux une personne comme ça ! »
Elle regarde la sœur de Petit Nombre, Nombre Parfait, qui termine ses devoirs de mathématiques.
« Je t’aime, maman ! » crie Petit Nombre, et il enlace sa mère bien fort. Nombre Parfait les regarde, très perplexe.
Le lendemain, Petit Nombre dit à ses amis : « Pourquoi ne pas demander à ma sœur, Nombre Parfait ? »
« Mais c’est une fille ! » dit Grand Cercle, qui sent son cœur battre un peu plus vite. « Oui, c’est une fille, mais elle est aussi grande, rapide et elle tire bien ! » répondent les autres garçons à l’unisson.
« Si Nombre Parfait joue avec nous, poursuit Petit Nombre, on peut former 20 équipes différentes et personne ne sera jamais fatigué sur le terrain ! »
Grand Cercle se gratte la tête et dit : « Comment peux-tu calculer des choses comme ça ? Et, comme je suis le meilleur joueur, je dois jouer tout le temps ! »
« Dans ce cas, nous pouvons former dix équipes différentes… Et elle t’aime bien aussi ! » dit Petit Nombre alors que Grand Cercle, très en colère, lui court après, sous le regard de leurs amis qui se mettent à rire.
Question : Comment Petit Nombre sait-il que si Nombre Parfait jouait avec lui et ses amis, ils pourraient former vingt équipes différentes pendant le tournoi ?