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Lauréate du Prix du leadership communautaire 2024 : Sayyidah Jaffer
De gauche à droite : Gino Leblanc (directeur du BAFF), Sayyidah Jaffer (récipiendaire), Daniel Wang (trésorier de la Fondation des francophones de la C.-B.) et du comité de sélection du Prix: Sophie Audet (directrice du Conseil jeunesse francophone de la C.-B.)
Depuis 3 ans, la et le Bureau des affaires francophones et francophiles (BAFF) de l’Université Simon Fraser (¶¡ÏãÔ°AV) remettent le Prix du leadership communautaire. Ce Prix souligne et récompense l’engagement d’un·e étudiant·e ou d’un·e diplomé·e de ¶¡ÏãÔ°AV au sein de la communauté par son dévouement à la promotion de la langue française et de la francophonie en Colombie-Britannique.
Cette année le choix des membres du jury composé de membres universitaires et communautaires s’est tourné vers , étudiante en 4e année au French Cohort Program en affaires publiques et internationales de ¶¡ÏãÔ°AV. La remise de prix s'est déroulé le 1er mars dernier lors du symposium d'ouverture du Printemps de la francophonie.
Sayyidah s’est démarquée par la diversité et la constance de son engagement au sein de la communauté francophone en tant que représentante du programme cohorte au sein de l’Association étudiante de sciences politiques, rédactrice adjointe de la revue Gadfly et membre exécutive du French Conversation Club.
Par ailleurs Sayyidah s’implique auprès du Centre islamique Az-Zahraa depuis près d’une décennie en participant à plusieurs activités du centre, y compris sa banque alimentaire et son école du dimanche. Elle a aussi coordonné la participation du Centre à l’événement communautaire annuel « Portes ouvertes » de Richmond.
L’ensemble des qualités et compétences exceptionnelles de Sayyidah en tant que leadeuse sont reconnues bien au-delà de la province, puisqu' elle est en lice pour l’obtention des . Ces bourses sont les plus importantes dans le domaine du leadership au Canada accordées aux études professionnelles et de maîtrise.
Sayyidah Jaffer fait partie des 91 finalistes qui viennent de partout dans le monde. Chaque finaliste a été choisi·e pour sa personnalité, son engagement communautaire, son potentiel de leadership, son esprit d’entreprise, son excellence universitaire et sa curiosité intellectuelle.
Sayyidah souhaite obtenir une maîtrise en anthropologie ou en sociologie à McGill. « Dans le cadre de mes études supérieures, je m’intéresse à l’histoire et aux intersections contemporaines de l’immigration, des mouvements sociaux et de la santé. J’espère étudier ces questions en parallèle avec le discours médiatique et le langage politique à grande échelle qui déshumanisent souvent les communautés d’immigrants et de réfugiés. »
Félicitations Sayyidah! La diversité et la constance de ton engagement au sein de la communauté universitaire à ¶¡ÏãÔ°AV et au-delà font de toi une leadeuse inspirante et remarquable!
Questions-Réponses avec Sayyidah Jaffer:
Qu’est-ce que ça représente pour toi de recevoir le Prix du leadership communautaire ?
Le Prix du leadership communautaire représente pour moi l'aboutissement de beaucoup de choses. Il représente les merveilleuses années que j'ai passées à la ¶¡ÏãÔ°AV et les différentes communautés que j'ai pu découvrir et auxquelles j'ai contribué. Il représente le sens de l'unité que nous avons pu développer au sein et entre les différentes organisations du campus. Il représente également le leadership et le fait de sortir parfois de ma zone de confort pour assumer des rôles et des responsabilités qui ne m'étaient pas familiers auparavant. Alors que je termine ma dernière session à ¶¡ÏãÔ°AV, ce prix me donne le soutien et l’encouragement de continuer à utiliser les compétences que j'ai acquises pour rendre service aux communautés pendant mes études supérieures et au-delà .
En tant que leadeuse communautaire, qu’est-ce qui t’anime le plus ?
Ayant grandi au sein d'une communauté depuis un jeune âge, j'ai très vite compris l'importance de m'entourer de personnes partageant les mêmes valeurs, qui me motivent et m’encouragent à rendre la pareille. J'ai souvent eu l'impression que le service à la communauté n'était pas un choix, mais plutôt une obligation. Si nous sommes dotés du privilège et de la capacité de créer des espaces inclusifs et sécuritaires pour les gens, alors il faut le faire. Pour moi, c’est surtout le travail des personnes inspirantes— y compris ma famille, mes amis, mes conseillers, mes professeurs, et mes collègues— qui m’anime à m’impliquer autant que possible dans mes communautés.
As-tu une anecdote ou un souvenir à partager ?
Dans le cadre de deux organisations différentes— le Club de conversation en français et l’Association étudiante en sciences politiques— j’ai pu organiser des excursions d'une journée à Victoria. Bien que ces voyages aient été organisés avec des objectifs différents, ils ont tous deux été des journées extrêmement mémorables dans le cadre de mes activités de premier cycle. J'ai été heureuse de pouvoir accompagner un groupe d'étudiants, de visiter l'Assemblé législative de la Colombie-Britannique, de rencontrer d'autres étudiants francophones, d'assister à la période de questions des députés provinciaux et d'interagir avec des politiciens. La traversée en ferry est bien sûr également un moment fort de ces voyages !
Tu fais partie des 91 finalistes pour l’obtention des , peux-tu nous décrire ton parcours pour en arriver là ?
Je comprends tout à fait l’expression « C'est le voyage qui compte, pas la destination. » Je dis cela parce que mon parcours pour arriver à être nommée finaliste est un processus extrêmement enrichissant et gratifiant. Après avoir soumis ma candidature écrite et avoir reçu la nomination de l’Université Simon Fraser, j’ai été invitée à participer aux entretiens régionaux. Là , j’ai eu le plaisir de rencontrer et parler avec d’autres candidat·es entre les entretiens. Quelques semaines après, j'ai été honorée et ravie de recevoir un appel téléphonique m'invitant à participer aux entretiens finaux.
Dans quel état d’esprit es-tu en tant que finaliste?
Je suis très reconnaissante et honorée d’avoir été sélectionnée comme finaliste. Au cours des dernières semaines, en tant que finalistes, nous avons eu de nombreuses séances pour nous préparer à notre voyage à Montréal et aux entretiens finaux, ce qui rend l'expérience très réelle et excitante. Je suis très reconnaissante pour les belles rencontres que j’ai déjà eu le plaisir de faire, et j’ai tellement hâte de pouvoir retrouver les autres finalistes en personne très bientôt !
As-tu des projets en cours au sein de la communauté francophone dont tu aimerais parler ?
J’ai récemment assisté à une réunion publique au centre de ressources pour étudiants de l’Université Simon Fraser. J'ai pu y rencontrer et discuter avec plusieurs organisateurs communautaires qui travaillent dur pour promouvoir la justice sociale et environnementale et défendre les groupes marginalisés. Je m’engage à travailler avec Contract Workers Justice pour défendre les droits des travailleurs sur le campus et plaider en faveur de conditions de travail plus équitables. En outre, je prévois de m'impliquer dans l'organisation d'événements visant à protéger les droits et à soutenir les migrants (travailleurs et étudiants) au Canada, surtout en lien avec « Migrant Spring ».
Propos recueillis par Vanessa Groult, directrice générale de la Fondation des francophones de la Colombie-Britannique le 13 mars 2024.
Pour une demande d'entrevue, contactez:
Anne Marie Gagné
Gestionnaire communication, marketing et engagement
Bureau des affaires francophones et francophiles (BAFF)
baff_comm@sfu.ca
778-782-7645