Intervenant·e·s
Professeur titulaire au Département d’anthropologie de l’Université du Nord de la Colombie-Britannique (UNBC), Michel Bouchard se spécialise sur les questions de l’ethnogenèse et des enjeux nationaux et ethniques. Ses travaux examinent non seulement l’Amérique du Nord et les communautés de langue française, présentes et historiques, mais également les origines de l’idée de la nation dans le Moyen Âge et plus précisément en Russie. Il fut président élu, président et président sortant de la Société canadienne d’anthropologie (CASCA) entre 2013 et 2016.
Co-auteur de Songs Upon the Rivers avec Sébastien Malette, le professeur Bouchard est aussi l’auteur d’articles tels que “From barbarian other to chosen people: the etymology, ideology and evolution of ‘nation’ at the shifting edge of medieval Western Christendom,†National Identities , 17(1), 2014, pp. 1-23 (avec Gheorghe Bogdan), “La Grande Guerre patriotique : Narrations sociales et monuments à la guerre,†Anthropologica , Vol. 55(1):113-126, 2013, “The State of the Study of the State in Anthropology,†Reviews in Anthropology , 40:183–209, 2011 et “Endiguer la marée linguistique : Le cas de la langue komie en Russie,†Anthropologie et Sociétés . 31(1), 2007.
Dr Cécile Bullock est professeur agrégée (Associate Professor) à la Faculté d’Éducation de ¶¡ÏãÔ°AV. Sa recherche met l'accent sur la manière dont les langues favorisent l'inclusion sociale et expriment un sentiment d'appartenance lorsque les locuteurs mobilisent leurs répertoires plurilingues. Elle s’attache à documenter la complexité des identités linguistiques et les attitudes et représentations vis-à -vis du multilinguisme dans les familles, les écoles et les communautés, ainsi qu’à aborder les problèmes de la formation des enseignants dans un monde globalisé. Ses travaux de recherche actuels se concentrent sur la problématisation du «virage multilingue» dans l’enseignement et l’apprentissage des langues, en effectuant une analyse (en particulier) historique des politiques d’éducation aux langues et des pratiques en la matière. Un axe secondaire de recherche étudie les identités linguistiques et professionnelles des formateurs d'enseignants et des enseignants en formation et des enseignants débutants en français dans des environnements multilingues et multiculturels, tels que la Colombie-Britannique (Canada).
Catherine Caws enseigne le français et la linguistique appliquée depuis 1995, à ¶¡ÏãÔ°AV d’abord puis à UVic depuis 2002. Ses recherches portent sur l'apprentissage des langues assisté par ordinateur et, plus particulièrement, sur la conception d'apprentissage, et sur les modes d’interactions entre apprenant.e.s et outils numériques, sujet actuel d’une bourse de recherche du conseil des sciences humaines, en collaboration avec T. Heift (¶¡ÏãÔ°AV), M.-J. Hamel (Ottawa) et M. Schulze (SDU). Son travail est fortement influencé par les théories constructivistes et socioculturelles de l'apprentissage, en particulier la théorie de l'activité (AT).
Isabelle Côté enseigne à l’université Simon Fraser dans le programme de formation des maitres. Elle se spécialise dans les cours de didactique du français et des sciences humaines pour le programme de français langue seconde, d’immersion française et le programme francophone. Dans sa recherche doctorale, elle s’intéresse aux questions de l’intégration des perspectives autochtones dans le programme d’immersion française en C.-B.
Christian Guilbault est professeur de linguistique française à ¶¡ÏãÔ°AV depuis 2002. Sa recherche vise à décrire les variétés de français dans l’ouest du Canada, notamment le français des descendants des pionniers de Maillardville avec son collègue Réjean Canac-Marquis (¶¡ÏãÔ°AV) et le français mitchif du Manitoba en collaboration avec Nicole Rosen (U du Manitoba). Il s’intéresse également à l’acquisition de caractéristiques prosodiques du français par les apprenants anglophones.
Dre. Suzanne Huot est professeure adjointe dans le Department of Occupational Science and Occupational Therapy à l’Université de la Colombie-Britannique, où elle co-dirige le groupe d’excellence sur la recherche en migration () et est Leading Scholar du Green College interdisciplinaire de l’université. Ses recherches critiques de type qualitatif examinent l’immigration internationale au Canada, avec une emphase particulière sur les communautés francophones en situation minoritaire. Elle étudie comment les expériences individuelles de migration et d’intégration interagissent avec leurs contextes socio-historiques et géographiques. Elle s’intéresse particulièrement aux intersections de l’identité, des lieux et de l’activité humaine.
Enseignante au Conseil Scolaire Francophone de la Colombie-Britannique, j'ai complété le programme de Doctorat en Éducation à l'université Simon Fraser. Mes travaux portent sur la pluralité des identités francophones en milieu minoritaire au Canada, le pluriculturalisme et le plurilinguisme des élèves inscrits dans les écoles francophones en Colombie-Britannique, et le rôle de l'école dans la construction d'une identité francophone collective en milieu minoritaire. Compte tenu de la composition ethnolinguistique diverse des élèves, mes recherches, à travers une étude qualitative de l'école francophone en Colombie-Britannique, sont également une réflexion sur le rôle de l'école des francophonies au Canada.
Rémi Léger est professeur agrégé de science politique à l’Université Simon Fraser et directeur de la revue Francophonies d’Amérique. Spécialiste des minorités francophones à l’extérieur du Québec et des politiques linguistiques canadiennes, il a publié une vingtaine d’articles et de chapitres, en plus de codirigé Le Canada dans le monde : Acteurs, idées, gouvernance (Presses de l’Université de Montréal, 2019), un ouvrage d’introduction à la science politique conçu pour les étudiant-e-s des institutions francophones à l’extérieur du Québec.
Martin Normand est stagiaire postdoctoral à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa. Il est aussi le coordonnateur du Groupe de recherche interdisciplinaire sur les pratiques d’offre active de services en français (GRIPOAS). Il détient un doctorat en science politique de l’Université de Montréal et une maîtrise de l’Université d’Ottawa. Il a été chargé de cours à l’Université de Montréal, à l’Université d’Ottawa et à l’Université de St-Boniface. Ses recherches portent principalement sur les politiques linguistiques et sur la capacité d’agir au sein des minorités linguistiques.
Suzanne Robillard est doctorante en sociolinguistique à l’Université d’Ottawa et franco-colombienne de troisième génération. Spécialiste des phénomènes liés au contact des langues, elle s’intéresse depuis le début de sa carrière universitaire aux questions qui entourent les diverses variétés du français parlées par les minorités francophones du Canada. Sa recherche sur la phonologie des emprunts à l'anglais en français a gagné le prix André Lapierre en 2014. Également lauréate d'une bourse du Conseil de la vie française en Amérique, elle axe actuellement ses efforts de recherche sur le français parlé à Victoria, Colombie-Britannique. En collaboration avec le Conseil jeunesse francophone de la Colombie-Britannique depuis 2015, elle applique ses études approfondies en sociolinguistique à la création et la réalisation d’ateliers qui visent l’enjeu de l’insécurité linguistique au sein des communautés francophones minoritaires. Passionnée par la sécurisation linguistique des francophones en contextes minoritaires, elle vise de changer les idées reçues sur le français et sur le langage en général. Elle demeure à Victoria.
Sara Schroeter est professeure adjointe en didactique de l’art dramatique à la Faculté d’Éducation de l’université de Régina. Elle a travaillé comme éducatrice dans les organisations non-gouvernementales à Montréal et Toronto et intervenante en art dramatique dans des écoles primaires et secondaires à Vancouver et à Régina. Sa recherche porte principalement sur la construction des différences, l’art dramatique, et le théâtre de l’opprimé. Ses travaux examinent, plus spécifiquement, comment l’expression dramatique, une forme d’expression esthétique et une littératie multimodale, peux créer des espaces pour aborder des sujets difficiles tels que le racisme, la colonisation, le sexisme, le genre, et la classe sociale dans les milieux majoritaires et minoritaires. Sara aime travailler avec les jeunes ainsi que collaborer avec les enseignants et les organismes communautaires.
Monica Tang a enseigné à tous les niveaux du programme d’immersion française depuis plusieurs années en Colombie-Britannique. Présentement, elle travaille avec les enseignants en formation continue dans des programmes d’études supérieures à ¶¡ÏãÔ°AV ainsi que les étudiants-maîtres en formation initiale. Sa recherche de maîtrise a focalisé sur l’apprentissage des mathématiques en français et elle travaille présentement sur sa thèse de doctorat sur l’identité bilingue des enseignants de français.
Meike Wernicke est professeure adjointe dans le Département d'éducation aux langues et à la littératie à l’Université de la Colombie-Britannique. Ses intérêts de recherche portent sur la formation continue et la construction identitaire des enseignants de langue seconde, l’éducation interculturelle et les approches plurilingues, ainsi que les perspectives de l’analyse discursive dans les recherches en linguistique appliquée.