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Dyane Provost

Retired from a long and winding 25-year career as a bilingual transcriptionist specializing in documentary (NFB especially), I am 68 years old and live in my hometown Montreal as a low-income senior in one of the poorest parts of town. Around 4 years ago as my health declined, I had to relocate from a subsidized cooperative housing (14 years) as it was requiring too much for me. I had serious worries about where I would end up living and how I could afford it. I started looking around and got lucky: I was accepted in a brand new not-for-profit, 62-unit residence in a lovely former convent beautifully redesigned and converted to a senior home, called Habitat Fullum. My apartment is subsidized, meals are provided (in a beautiful reconverted former chapel), the place is spotless and the management cares. It has 24-hour security and emergency buzzers in each apartment, elevators, laundry, and is a hop-skip-and a jump from the subway station. I feel safe, secure and ‘at home’. I know my neighbours – even with the inevitable ups and down of congregate living, we take care of each other, and feel part of a community. In long-term recovery from alcoholism, I feel I have a greater understanding of people’s struggles, especially women from all walks of life, dealing with isolation, poverty and homelessness. Thank you for bringing awareness to the silent yet so very real epidemic of older homelessness. We need more places like Habitat Fullum. May your project flourish and prosper!

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Retraitée d’une longue et sinueuse carrière de 25 ans en tant que transcriptionniste bilingue spécialisée dans le documentaire (ONF en particulier), j’ai 68 ans et je vis dans ma ville natale Montréal, comme une personne âgée à faible revenu dans l’un des quartiers les plus pauvres de la ville. Il y a environ 4 ans, lorsque ma santé déclinait, j’ai dû déménager d’un logement coopératif subventionné (14 ans) parce qu’il m’en demandait trop. Je me demandais où je finirais par vivre et comment je pourrais me le permettre. J’ai commencé à chercher et j’ai eu de la chance : j’ai été acceptée dans une toute nouvelle résidence sans but lucratif de 62 unités dans un charmant ancien couvent magnifiquement rénové et converti en maison de retraite, appelée Habitat Fullum. Mon appartement est subventionné, les repas sont fournis (dans une belle chapelle reconvertie), l’endroit est impeccable et la direction est attentive à nos besoins. Mon logement dispose de 24 heures sur 24 de sécurité, d’avertisseurs d’urgence dans chaque appartement, des ascenseurs pour la mobilité, des services de buanderie et est situé à deux pas d’une station de métro. Je me sens en sécurité, à l’aise et chez moi. Je connais mes voisins – même avec les inévitables hauts et les bas de la vie collective, nous prenons soin les uns des autres et nous nous sentons comme faisant partie d’une communauté. Ayant moi-même lutté avec l’alcoolisme pendant longtemps, j’ai l’impression de mieux comprendre ce qui mène les gens, en particulier les femmes de tous les horizons, à devoir composer avec l’isolement, la pauvreté et l’itinérance. Merci d’avoir sensibilisé la population à l’épidémie silencieuse et pourtant si réelle des sans-abri âgés. Nous avons besoin de plus d’endroits comme Habitat Fullum. Puisse votre projet être une réussite!